Boulangerie à Seebach

Un dimanche matin, 9 h, je me retrouve après 15 minute à faire la queue dans un froid de canard, devant l’unique petit pain au chocolat, quand je dis l’unique c’est qu’il ne reste plus d’autre viennoiserie. J’hallucine ! Quoi c’est tout ? Mais ce n’est pas pareil pour la pâtisserie, le rayon est plein à craquer, sauf que je m’imagine mal tremper un millefeuille ou un éclair dans mon café matinal ! La seule journée de la semaine où je peux rester au lit plus longtemps, on me demanderait de mettre le réveil à 5 h comme pour aller au travail juste pour avoir droit à 2 croissants ? Faudrait revoir la gestion. Et pendant ce temps interminable à payer mon petit pain, car la vendeuse en a visiblement aussi marre de s’être lever aussi tôt, commence à ralentir sacrément la cadence, dehors la file s’allonge et je plains ceux qui sont à la maison à attendre que leur papa ou leur mari ( toujours encore dans la file) leurs rapporte des croissants tout chaud. Moi j’en rapporte au moins 1, mais il se sent bien seul au milieu de la table dressé pour mon petit-dej dominical. Néanmoins il y a 2 avantages : 1. mon chéri et moi avons dégusté, chacun sa moitié, consciencieusement, presque avec dévotion chaque bouchée, ca fait autant de calories en moins. 2. Notre président avait dit, nous sommes en guerre (contre la covid) et depuis nous avons appris à faire la queue. Une autre guerre se profile et nous ferons la queue pour rien, pour des étalages vide, donc un grand merci à la boulangerie pour cette leçon de patience. Hopla du !